On est Jeudi, il fait beau, à vrai dire le soleil brille plus que d’ordinaire. J’aime me réveiller en sentant la chaleur sur ma peau, je me lève donc après ressenti cette douce et agréable sensation de chaleur matinale. Aaliyah n’est pas là, elle doit être parti un peu plus tôt, je me sers donc un verre de jus d’orange et avale un croissant.
Je tourne mon regard vers l’horloge, et je m’aperçois avec stupeur qu’il est un peu plus tard que je pensais. En effet, il est 9h35, et j’ai rendez-vous au studio à 10h, ça va être difficile d’être à l’heure, mais pas impossible. Je me hâte de prendre ma douche, tout en faisant tout de même attention à prendre exceptionnellement soin de mon corps. En effet, j’ai une séance photo aujourd’hui et je compte bien apparaitre sous mon meilleur jour. Une vingtaine de minute plus tard me voila prêt à partir. Comme à mon habitude, je laisse un mot à Aaliyah en lui disant que je l’aime et que je rentre ce soir.
J’arrive au studio avec exactement 4 minutes d’avance, il est 9h56, j’entre et la photographe n’est pas encore là. C’est bon signe, je déteste faire attendre les gens, que ce soit mes amis ou des inconnus, je trouve cela parfaitement impoli. Mon manager me dit que la photographe va bientôt arriver, et que je devrais me préparer. Apparemment, c’est une nouvelle photographe qui va faire mes clichés aujourd’hui. J’adore la nouveauté, travailler avec de nombreuses personnes ne me déplait pas du tout, faire de nouvelles rencontres est une chose que je trouve très agréable.
Cette matinée est donc placé sur le signe de la nouveauté, en effet, nouvelle photographe rime avec nouvelle technique de travail, et en plus de cela, c’est ma première avec la ligne de lingerie d’aujourd’hui. Voila ce que j’adorai dans ce métier, au-delà de l’exposition de mon corps, j’aimais le changement, la nouveauté, les quelques perturbations que m’amenaient ce métier. J’adorais être mannequin, certains trouvent cela très superficiel, mais heureusement ce n’est pas le cas.
Je suis coupé dans mes pensées par le bruit d’une voiture qui se gare sur le parking, la photographe arrive, à quoi va-t-elle ressembler? Allons-nous bien nous entendre? Allons-nous réussir à travailler ensemble? Autant de questions que je me pose et dont je connaitrais très bientôt les réponses.

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Qui aurait pu penser que moi Isobel Jenna Mackenzie, exercerai le métier dont j'ai toujours voulu ? Personne, ni même moi. Même si j'ai toujours était plus ou moins optimiste, je dois avouer que jamais je n'aurai cru ça possible. Être photographe, n'est pas le métier le plus difficile au monde, mais lorsqu'il s'agit d'être un minimum reconnu afin de travailler avec les plus grands et pas que dans la fête du quartier, cela s'avère d'être un peu plus difficile que prévu. Quoi qu'il en soit, je n'ai pas lâché et j'y suis arrivé, malgré mon jeune âge, j'en suis là où j'ai toujours voulu être.

J'ai rendez-vous à dix heure aujourd'hui avec une personne avec qui je n'ai jamais travaillé. Lorsque je dois travailler avec une nouvelle personne, j'ai toujours une petite pointe d'appréhension, car j'ai peur de ce que la personne pourrai penser de moi. Il suffit d'une seule personne pour que notre réputation s'effondre et donc par la même occasion notre clientèle aussi.

Comme à chaque fois que je dois travailler avec une nouvelle personne je suis stressée, j'oublie mes affaires et je suis en retard. Alors, aujourd'hui, je me suis réveillée plus tôt que prévu, me suis préparée le plus tranquillement possible. J'ai ensuite vérifié mon sac plus de six fois avant de prendre la route à neuf heure trente. En partant à cette heure là, je suis sensé arrivé une dizaine de minutes avant l'heure fixée, ce qui me permettrai pour une fois d'être dans de bonnes conditions avant de commencer la séance photo. Mais c'était sans compter l'accident qu'il y a eu ce qui m'a fait perdre un bon quart d'heure.

Quinze minutes plus tard, me voilà enfin au studio. Je gare donc ma voiture sur le parking et me précipite au studio photo. Je n'ai que cinq minutes de retard, mais se n'est pas une raison, loin de là. Une fois dans le studio, je découvre enfin le manager -je suppose- de la personne que je dois prendre en photo. Je m'excuse donc auprès d'elle, avant de recommencer devant le jeune homme qui devait surement sortir de sa loge.

- Je suis vraiment désolée pour le retard, il y a eut un accident et je suis restée bloqué un bon quart d'heure.

Il est 10h02, je m'impatiente déjà, oui, je déteste attendre, c'est plus fort que moi. Je me mets donc à tourner en rond en faisant des allers-retours entre ma loge et le plateau. Cependant, quelques minutes plus tard, j'entends une voiture qui arrive, voila enfin la retardataire. Je ne l'ai encore jamais rencontré mais déjà, je n'aime pas sa façon d'arriver en retard.
La charmante demoiselle entre dans le studio en s'excusant auprès de mon manager, puis auprès de moi. A cet instant précis, je trouve la situation très embarrassante, en effet, c'est la première fois qu'une demoiselle aussi charmante s'excuse de la sorte auprès de moi. Mais, une deuxième chose retient mon attention, en effet, je n’arrive pas à détacher mon regard de la demoiselle, et les battements de mon cœur s’accélèrent. C’est rare cette sensation, ce sentiment pour la personne en face de vous. Cependant, je dois reprendre mes esprits. Je regarde la jolie photographe.

-Ce n’est rien, ne vous inquiétez pas. Après tous, tout le monde peut avoir un petit problème sur la route. Et puis ce n’est pas cinq minutes qui vont changer nos vies, ni notre travail d’ailleurs. Je lui souris, je ne veux pas passer pour le mannequin tyrannique qui déteste le retard des photographes. Tu… Enfin vous voudriez prendre un café avant de commencer à travailler? Après tout, nous n’avons pas beaucoup de photo à faire et puis cela vous détendra, car je sens que vous êtes un peu stressée. dis-je.

Un café? Pourquoi je lui ai proposé ça moi? D’habitude, je suis le premier à me mettre au travail, mais là, j’ai une petite voix dans ma tête qui me dit de passer le plus de temps possible avec elle. J’espère qu’elle va accepter cette petite pause avant de commencer, ça me ferait plaisir. Face à elle, j’ai l’impression d’être un enfant, j’ai les yeux qui brille, le cœur qui palpite et j’en tremble presque. On m’a déjà parlé des coups de foudre, mais je ne pensais pas que c’était si intense. Je suis là face à elle, et je n’ai qu’une seule envie, la faire mienne.

-Quel idiot je fais, je vous propose un café sans m‘être présenté, je m‘appelle Adam Conrad, et je suis enchanté de faire votre conséquence et que nous puissions travailler ensemble. Je suis mannequin depuis un peu plus d’un an et je commence à être connu et vous? Vous êtes photographe depuis longtemps? Je souris en lui posant mes questions, en effet, je ne veux pas qu’elle croit que je veux la discréditer ou quoi que ce soit d’autre.

Je viens d‘entamer la discussion et j‘espère que la jolie photographe sera réceptive. Après tout, une photographe et un mannequin sont faits pour s‘entendre non?

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Je venais d'arriver en retard et je dois dire que je n'aimais pas ça bien au contraire. Pour moi se n'est pas une preuve de professionnalisme et pour une première fois avec le jeune mannequin je dois dire, que se n'est pas top. Cependant, après mettre excuser auprès de lui, ce dernier me dit que se n'étais rien, que tout le monde pouvait arriver en retard suite à des problèmes sur la route. Je dois dire que sa réponse me surpris. En effet, à ce jour les gens, m'aurait plutôt fait un scandale, puisque se ne sont pas des personnes qui doivent attendre et tout ce qui va avec mais le mannequin avait l'air différent, ce qui me mis tout de suite plus à l'aise.

Le jeune homme enchaîna ensuite en me proposant un café, en me disant que n'avions pas beaucoup de photos à faire puisque j'avais l'air un peu stressé. Je ne pus donc m'empêcher de lâcher un petit rire. En l'espace dans trente secondes, le jeune homme avait pu voir que j'étais stressé de bosser avec lui, ce qui pour moi n'est pas une bonne chance, puisqu'il risque de croire que je ne suis pas doué, ou tout ce qui peux remettre en question mon métier.

- Oh est bien avec plaisir, puis si on doit travailler ensemble, autant que vous me disiez tu si sa ne vous dérange pas, en plus je ne dois pas être bien plus vieille que vous. Dis-je dans un sourire.

Le jeune homme continua ensuite en me disant qu'il se prénommé Adam Conrad, qu'il était mannequin depuis maintenant un peu plus d'un an et qu'il commençais enfin à être connu, avant de me demander où il en était pour moi. Je dois dire que je suis un peu surprise de l'attitude du jeune homme puisqu'habituellement, les gens que je dois photographié, surtout s'ils sont connus comme lui, ne veulent qu'une chose, que tout soit fini au plus vite. Mais le jeune homme semble différent ce qui me fit sourire une fois de plus.

- Alors moi c'est Isobel McKenzie, et je suis photographe depuis deux ans maintenant. C'est vraiment un métier qui m'a toujours attiré, donc je suis plutôt contente d'en être là. Puis comme vous, je commence à me faire un nom se qui est vraiment bien. J'espère simplement que ça va continuer. Dis-je toujours en souriant.

A force de sourire, le jeune Adam va commencer par me prendre pour une psychopathe, mais je ne sais pas trop pourquoi je n'arrive pas à enlever se sourire de mon visage...

Je regardais la belle demoiselle avec un léger sourire et un soupçon d’étoile dans les yeux. Je la trouvais absolument ravissante, elle me fit remarquer qu’on avait presque le même et que ce serait beaucoup mieux si on se tutoyait. Elle avait raison, et puis se tutoyer signifiait un rapprochement, léger, mais un rapprochement quand même. Elle avait l’air moins stressais qu’en arrivant mais je pouvais encore sentir qu’elle était tendu en acceptant mon café. Elle répondit à ma présentation en m’annonçant qu’elle se nommait Isobel McKenzie. Isobel, ce nom était fabuleux, et il lui allait à ravir. Elle semblait un peu surprise par mon attitude, discuter, boire un café, rire, tous les mannequins ne s’accordaient pas le plaisir de le faire, mais pour moi c’était important. Et puis il me fallait assouvir ma soif d’informations sur cette jeune fille. Je continuais de la regarder.

-Désolé, le café n’est pas très bon, je souriais en lui disant cela. J’accepte de te tutoyer à une seule condition, que tu me tutoie aussi, c’est plus agréable de travailler dans cette ambiance cosy, que d’avoir l’impression d’être des machines de travail..

J’optais pour un rapprochement en douceur, d’abord l’idée du café, puis du tutoiement et enfin, le rire. C’était mes principaux atouts de séduction, enfin, il y avait aussi mon corps, mais je n’aimais pas l’utiliser comme atout, je détestais avoir l’air d’un garçon superficiel. Elle me dit qu’elle était photographe depuis deux ans, et qu’elle aussi commençait à se faire un nom. Je trouvais cela vraiment génial que deux « jeunes talents » travaillent ensemble main dans la main. Enfin, main dans la main n’était pour l’instant qu’une expression.

-J’ai toujours trouvé la photographie merveilleuse, pouvoir capturer des fragments d’éternité, j’ai toujours pensé que c’était magique. Les photographes peuvent rendre des moments inoubliables à jamais, ils ressemblent un peu à des magiciens. Je riais, il n’y avait rien de vraiment drôle mais j’étais de très bonne humeur, et c’était principalement grâce à Isobel.

C’était étrange, je n’étais pas le genre de garçon à discuter comme ça de tout et de rien avec la première venue. D’habitude, j’étais assez réservé, mais là, j’avais l’impression d’être avec une personne que je connaissais depuis longtemps. Comme si je pouvais lui parler de tout et de rien, de la pluie et du beau temps. C’était agréable, cette sensation. Plus je regardais Isobel, plus je pensais à elle, plus je pensais à elle, plus mon cœur battait, plus mon cœur battait, plus je me faisais à l’idée que je commençais à tomber amoureux d’Isobel.

Bon, je pense qu’il est l’heure de se mettre au travail, j’ai promis à ma sœur que je ne serai pas en retard ce soir. J’aime avoir cette sensation que quelqu’un m’attend à la maison, pas toi? Savoir que quelqu’un attend qu’on rentre avec impatiemment. Désolé, je m’égare, c’est peut-être pas le moment que je te parle de ma vie privée. Et voila, je venais de tenter de lui soutirer des informations sur sa vie privée sans qu’elle s’en rende vraiment compte. J'avais hate de savoir si quelqu’un l’attendait.

Je me levais et me dirigeais vers ma loge pour aller me déshabiller et me mettre en lingerie. C’était assez paradoxal, Isobel allait me voir presque nu sans savoir ce que je ressentais pour elle. Mais c’était son travail, rien de plus. Une fois déshabillé, je sortais de la loge, et retournais voir Isobel.

C’est quand tu veux! Lui dis-je en souriant.

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Après avoir accepté le café que le jeune homme me proposait, je me rendis compte que celui-ci n'étais pas le meilleur que j'avais goûté, d'ailleurs Adam s'en aperçus aussi puisqu'il s'excusa pour se mauvais café en souriant. Avant d'ajouter qu'il était d'accord de me tutoyais seulement si je le faisais aussi. Je lui fis alors un grand sourire. C'est rare de nos jours, de voir des mannequins, qui soit aussi sympa et avec qui on peut parler aussi simplement et dans autant de bonne humeur.

- C'est sur que se n'est pas le meilleur des café mais bon, il est buvable quand même. Dis-je dans un grand sourire. Quand au tutoiement, c'est avec plaisir, se sera beaucoup plus agréable. Dis-je toujours en souriant.

La conversation continua ensuite sur la photographie ou le jeune homme me dit qu'il avait toujours trouvé ça merveilleux et qu'il prenait les photographes pour des magiciens. Je l'écoutai attentivement et bizarrement lorsque le jeune homme parlait j'avais l'impression de m'entendre. Je pense beaucoup de choses de la photographie comme par exemple le fait que la photo peut rendre quelque chose d'inoubliable. C'est d'ailleurs exactement les mêmes mots qu'Adam venait de me dire, ce que je trouvais assez étrange.

- Se que je vais te dire, va surement te paraître bizarre, mais c'est exactement se que je pense. Pour moi prendre des photos me permet de montrer aux autres comment je vois le monde, mon point de vue. Dis-je en souriant. Mais par contre, je ne me considère pas comme une magicienne, loin de là. Dis-je dans un petit rire.

Après avoir bu notre café, Adam me rappela à l'ordre en me disant qu'il était temps de se mettre au travail puisqu'il avait promis à sa soeur de ne pas rentrer tard. Je regardais alors l'heure et m'aperçus, qu'effectivement, nous avions pris un peu de retard, ce qui n'étais pas du tout dans mes habitudes. D'ailleurs je suis en train de m'apercevoir que depuis que j'ai rencontré Adam, j'ai changé beaucoup de mes habitudes. Depuis ce matin je n'agis pas comme les autres jours, mais c'est aussi depuis ce matin que je connais Adam. Est-ce une coïncidence ? J'ai du mal à y croire.

- Oh oui tu as raison, je n'ai pas vu l'heure tourné, effectivement, je crois qu'il est temps de se mettre au boulot. Dis-je en souriant. Mais tu as raison, encore une fois... Commençai-je en rigolant. Cette sensation de savoir que quelqu'un nous attends est magnifique. Je vis seule, mais je sais qu'en rentrant mon copain m'attends tranquilement chez moi. C'est juste Wahou quoi ... Mais tu as raison, encore une fois... Commençai-je en rigolant. Mais assez parler, file dans ta loge te mettre en tenu. Finissais-je dans un sourire.

C'est la première fois que je parle de Nolan, mon copain depuis plusieurs années maintenant, aujourd'hui. Je ne sais pas si c'est parce que je connais Adam depuis seulement plusieurs minutes ou si c'est autre chose, mais avoir parlé de Nolan à Adam me fis ressentir un sentiment que je ne connaissais pas. D'ailleurs je ne pourrai mettre de mots sur ce sentiment... Adam me coupa dans mes pensées en étant vêtu de lingerie et en me disant que c'était quand je voulais. Oula, mais c'est qui est vraiment pas mal. Hein ? Mais qu'est-ce que je dis moi ? Je secoua la tête de façon à faire sortir mes mauvaises pensé et regarda de nouveau Nolan... Heu Adam.

- Met toi en place et on y vas Dis-je en souriant. Alors je veux que tu t'amuse, que tu prenne ton pied quoi. Seulement que l'on puisse voir tes abdos & bien sur ton visage. Ah et ne souris pas trop non plus... Mais bon, je pense que tu sais tout ça déjà. Dis-je dans un petit rire.

J’appréciais de plus en plus d’être en compagnie d’Isobel. C’était une jeune fille agréable, ouverte d’esprit et vraiment très sympathique. On avait des avis et des opinions souvent similaires, comme par exemple sur la photographie. C’était étrange, avoir autant de points communs comme ça, avec une personne que je ne connaissais que depuis très peu de temps. Mais je dois avouer que ça ajoutait quelque chose de plus au charme de la demoiselle en face de moi. J’avais cette envie constante d’en apprendre toujours davantage sur elle, mais malheureusement, on ne pouvait pas rester là, à bavarder pendant des heures, même si cela aurait été la chose la plus agréable qui pouvait m’arriver. Je ne sais pas si c’était parce que c’était une femme ou parce qu’elle avait réveillé une étincelle en moi, mais j’espérai réellement avoir d’autres moments avec elle. D’autres moments pour discuter, d’autres moments pour rire, d’autres moments rien qu’à nous tout simplement. Isobel était totalement le genre de fille que j’avais rêvé rencontré plus d’une fois, elle incarnait à la fois la grâce et la simplicité, la beauté et la sérénité. Elle était tout, elle était mon idéal. Cependant, je n’avais pas le temps de rêvasser, je continuais notre conversation sur ma sœur, qui m’attendait pour diner ce soir et à qui j’avais promis de ne pas rentrer trop tard. Et elle me répondit qu’elle aussi aimait savoir qu’on l’attendait, elle évoqua son petit ami et mon cœur se serra d’un coup. Elle n’était donc pas seule, elle avait donc quelqu’un dans sa vie. Depuis combien de temps? Est-ce que c’était sérieux? Ces questions demeuraient capitales désormais, car il était clair que cette charmante demoiselle ne me laissait pas indifférent. Je partis me changer dans ma loge et revint en lingerie pour commencer le shooting, Isobel me donna quelques instructions utiles comme le font tous les photographes puis me laissa m’installer. Je commençais les photos avec sérieux, rendant apparents mes abdos et en souriant sans trop forcé. 1 photo, puis 2, puis 5, puis 20, j’avais assez de photos, il ne m’en fallait que quelques-unes, et la séance avait été trop sérieuse à mon goût . J’attrapa une chaise et monta à califourchon dessus et en prenant une pose pittoresque. J’avais l’air réellement pitoyable, mais je riais de bon cœur et ça me faisait du bien.

-Alors Mademoiselle la photographe, vous ne prenez pas cette pose magnifique en photo? Lui demandais-je en souriant. J’ai bien assez de photo, et je trouve qu’on a été trop calme jusque là, pas toi? Je rigolais en formulant cette phrase, j’tais quasiment nu et je lui parlais d’amusement, c’était peut-être pas si anodin. Oui je sais, c’est rare les mannequins comme moi, mais j’aime me détendre après avoir travaillé, et puis la vie est trop courte pour la prendre au sérieux à chaque seconde qui passe.

Je venais de parler de détente, d’amusement, alors que d’habitude, je n’étais pas tout à fait comme ça, même pas du tout d’ailleurs. J’étais un bourreau de travail, mais apparemment, quand Isobel était là, je changeais, j’avais l’impression que tout était moins grave, que la vie était plus facile. Si je disais cela à ma sœur elle me parlerait surement d’amour et pour une fois, je crois qu’elle n’aurait pas tort du tout. Je crois même, qu’elle serait en plein dedans. C’était ça qui faisait que tout changeait, c’était le fait que j’étais tombé amoureux de la jolie photographe. Et dire que j’ai failli ne pas venir ce matin, si je n’étais pas venu, j’aurai fait la plus grosse boulette de ma vie. Enfin, peut-être pas, cette jeune belle demoiselle avait un petit ami, et même si j’étais un mannequin super cool, elle n’allait surement pas me considérer comme possible petit ami. Tout était là, comment faire pour séduire cette fille. En tout cas, j’avais passé une journée formidable mais il était désormais tant de rentrée, sinon Aaliyah allait me faire une crise monumentale.

-Merci pour cette journée Isobel, j’espère qu’on aura l’occasion de retravailler ensemble, ou peut être même de se revoir.

Pour moi, ce n’était évidemment qu’un au revoir.

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J'aimais beaucoup mon métier, il n'y avait pas de doute là-dessus, seulement, lorsque je dois travailler avec certaines personnes, des fois, cela rend mon métier moins agréable. Mais Adam est bien différent. En effet, travailler avec lui, ne rend pas mon travail moins agréable, bien au contraire. J'aime beaucoup travailler avec le jeune homme même si ce n'est que la première fois. Cependant, il ne me parait pas comme tous les autres mannequins à qui ont doit être à leur disposition. Non, Adam est totalement différent, d'ailleurs c'est ce qui fait son charme. Car oui, on ne va pas cracher dessus, le jeune homme renvoi un certain charme.

Je venais de donner mes instructions au jeune homme, d'ailleurs il se débrouille vraiment bien. Puis au bout d'une vingtaine de photos, je vis le beau blond prendre une chaine avant de se mettre à califourchon sur elle, tout en prenant des poses qui me faisaient bien rire. Puis il m'appela en me demandant si je ne prenais pas de photo de lui, dans ses positions là, tout en m'expliquant qu'il avait bien assez de photos et que celles-ci étaient bien trop sage, trop calme. Je dois dire qu'il n'a pas tort.

- Oh eh bien, dans se cas, en avant pour les photos de clown. Puis tu les mettra dans ton book, je suis sur qu'elles feront son effet. Dis-je en rigolant tout en le shootant.

Effectivement, comme le jeune homme l'a fait remarquer, il n'est pas comme les autres. Mais c'est sa qui est bien. Travailler avec une personne différente est vraiment bien. Cela me donne d'ailleurs envie de travailler qu'avec des personnes comme ça. Enfin bref, tout ça pour dire, que je suis bien contente d'avoir rencontré Adam est j'espère bien que l'on pourra se revoir. Merci pour cette journée Isobel, j'espère qu'on aura l'occasion de retravailler ensemble, ou peut être même de se revoir. Hein ? Mais il lit dans mes pensées ou quoi ? Comment il fait sa ? Je me mis donc à rire toute seule. Puis au bout de quelques secondes, j'expliquai enfin au jeune homme le pourquoi de mon rire avant qu'il me prenne pour une malade mentale.

- Je viens de pensé à la même chose.. Comme quoi, les grand esprits se rencontre toujours hein ? Dis-je toujours en rigolant. Mais tu as raison, même si l'on ne retravaille pas ensemble, se qui serait dommage d'ailleurs, sa peut être sympa de se revoir quand même. Dis-je dans un sourire.